Analysis file

, , , Grenoble, January 2015

La problématique kurde en Turquie, entre solution locale et réorganisation globale pour la plus grande diaspora sans territoire

Cette analyse est basée sur trois entretiens menés avec des Kurdes par leur appartenance ethnico-culturelle et Turcs par leur nationalité, dont un demandeur d’asile, un fils de réfugié politique et un citoyen turc à Istanbul. Elle est complétée par des informations provenant de sources institutionnelles, d’instituts de recherches, d’articles de presse et de reportages.

Keywords: | | | | | Iraq | Turkey | | Syria

Contexte

Les Kurdes sont une ethnie du Moyen-Orient réparti sur un territoire de plus de 500.000 km² à cheval sur quatre États : la Turquie (environ 18 millions d’hab.), l’Iran (8 millions), l’Irak (7 millions) et la Syrie (2 millions)1. Ils disposent d’une importante diaspora majoritairement en Europe, avec plus de 650.000 Kurdes en Allemagne. Au total, avec environ 35 millions d’individus, numériquement parlant c’est le peuple le plus important au monde à n’avoir pas d’État. Dans chacun de ces États, les Kurdes forment une minorité plus ou moins acceptée, et plus ou moins respectée. Si nous évoquons en seconde partie le problème kurde dans sa situation plus globale, nous nous focaliserons au départ sur la minorité kurde en Turquie.

Quelle est la situation des Kurdes de Turquie ?

Aux origines des « Turcs des montagnes »

Les Kurdes sont une ethnie ayant majoritairement la même religion, l’islam sunnite, que les Turcs, mais une culture et une langue différente, provenant de racines persanes. Après l’effondrement de l’Empire Ottoman à l’issu de la Première Guerre mondiale, la création d’un État kurde est prévue par les vainqueurs britanniques, français et grecs avec le traité de Sèvres en 1920. Le territoire kurde serait situé depuis l’Est de l’Anatolie à la région de Mossoul dans le nord de l’actuel Irak. Les Turcs, craignant de voir leur pays partagé entre les empires coloniaux européens se soulèvent en masse, se rangent sous l’autorité de Mustafa Kemal et déclenchent la Guerre d’Indépendance turque en 1919. Les kémalistes sortent victorieux après 4 ans de conflits et forcent les signataires du traité de Sèvres à le réviser, pour aboutir au traité de Lausanne en 1923. Pour les Kurdes, ce traité signe la fin de leur État et les place sous la domination des Turcs en Anatolie, des Français en Syrie mandataire, des Britanniques en Irak et des Iraniens. Considérés comme une menace permanente pour ces États, les gouvernements tentent de pallier cette menace. En Turquie, Kemal cherche à rassembler une nation fictive par la promotion d’un nationalisme turc. Il n’y a pas de distinction entre les citoyens de la nouvelle République de Turquie. Les Kurdes sont des citoyens turcs, point final. Ces populations obtiennent en théorie les mêmes droits citoyens, mais leur identité est complètement niée. Les autorités interdisent la langue et les noms de famille kurdes, le mot « kurde » lui-même est interdit et les Kurdes sont désignés par l’expression « Turcs des montagnes » par des politiciens. Il est interdit d’apprendre le Kurde à l’école, ou d’enseigner dans cette langue. La culture kurde est oubliée.

Au contraire, les jeunes Kurdes de Diyarbakir doivent chanter chaque matin un chant turc de mémoire et d’héritage au grand « Atatürk » (père de tous les Turcs)2.

Un exemple de loi « anti-kurde » est la Loi sur l’établissement forcé (Mecburi Iskân Kanunu, n°2510) sur 14 Juin 1934. Cette loi précise que « le travail le plus important à accomplir par la révolution kémaliste est […] d’inculper la langue turque et d’astreindre toute population n’étant pas de langue maternelle turque à devenir turque. »3

La création du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) et la lutte armée

Les années 1970 en Turquie sont marquées par d’intenses mouvements populaires et politiques. L’extrême gauche et l’extrême droite s’assaillent parfois directement dans des affrontements armés. Dans ce contexte, Abdullah Öcalan dit Apo, jeune étudiant d’Ankara proche des milieux de gauche est convaincu que la gauche turque ne propose pas de solution réelle au problème kurde et forme un parti politique, le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) d’obédience marxiste-léniniste en 1978. Le coup d’état militaire, « pour rétablir l’ordre dans une société en proie à une possible guerre civile », interdit le parti et les dirigeants émigrent vers Damas en Syrie. Le PKK décide d’engager une lutte armée avec l’État turc en 1984 pour attirer l’attention internationale et obtenir la création d’un État kurde.

La lutte armée a connu des périodes d’intense violence, entrecoupées par des cessez-le-feu, parfois unilatéraux, décrétés par le PKK en vue d’obtenir une solution pacifique au problème kurde. Ce conflit a exacerbé les tensions communautaires entre les deux peuples. L’armée turque n’a jamais hésité à incendier et raser des villages kurdes entiers par suspicion de sympathie et ravitaillement des maquisards du PKK4. D’un autre côté, beaucoup de Turcs considèrent toujours Apo, et le PKK comme des terroristes capables de « tuer des enfants » pour sa cause. Ces accusations se portent sur les enlèvements et attentats à la bombe, mais aussi sur la répression du PKK dans des villages kurdes refusant de coopérer avec la guérilla5.

Les Kurdes en Turquie aujourd’hui : des citoyens de seconde zone

« La Turquie, contrairement à la façon dont on a la présente en Occident, comme un des rares pays musulmans laïcs, n’en est pas un. La Turquie n’est pas un pays laïc. Il y a un mythe qui cache les autres violences religieuses »6. Ce fait peut-être illustré par le fait que les autorités turques ont toujours défini la Turquie comme « musulmane sunnite à 99 % », or ce chiffre est une négation de la présence et de l’identité d’Arméniens chrétiens, de musulmans chiites, d’Alévis, de Kurdes ainsi que de Géorgiens… Tous sont présentés comme turcs et musulmans sunnites selon les statistiques nationales. Dans beaucoup d’entretien avec des Kurdes, mais aussi dans les mots de certains Turcs opposés au gouvernement, Erdoğan, l’actuel 1er ministre et sûrement futur président turc présente des aspects « fascistes ». C’est notamment sur le plan religieux que le gouvernement et les Kurdes, entre autres, s’opposent. « Moi je m’en fous de la religion, mon identité est Kurde, pas musulmane ! La Turquie est un pays où les « chemises sont trop serrées ». Les libertés sont compressées, la corruption est partout […] »7. Les débats à Istanbul et Ankara se font sans nous. L’opposition kémaliste et nationaliste fustige le gouvernement, mais il est rarement question du problème kurde. « Nous sommes des citoyens de seconde zone, pas plus »8. La plupart des Kurdes de Turquie vivent dans les régions de l’Est anatolien. La plus grande ville à majorité kurde est Diyarbakir. Dans ces régions la situation sociale est en permanence tendue et l’armée est partout. Elle se substitue à la police et mène des arrestations arbitraires, toujours facilement justifiée par le terrorisme. « Si tu es Kurde, tu dois supporter le PKK, voire l’aider, et donc tu es un terroriste, c’est aussi simple que ça pour eux ! » Les autres fonctions, les fonctionnaires, la police, l’armée, les officiers, les riches propriétaires, tous sont Turcs et affichent souvent un certain mépris pour les Kurdes. Certains Turcs en revanche montrent des affinités avec les Kurdes et subissent par représailles les discriminations et intimidations dont ils sont victimes. La situation économique de l’Est de la Turquie frappe par ses disparités. Le chômage est très important chez les Kurdes en Turquie, encore plus au sein des populations rurales. Les salaires y sont inférieurs et il n’y a pas les mêmes droits dans la pratique : la police joue de cette discrimination et présente parfois une certaine tolérance envers les crimes perpétrés par des Turcs à l’encontre des Kurdes9.

Dans certaines villes la situation est une catastrophe humanitaire après le tremblement de terre de 2011 près de la ville de Van. Situé dans cette région aspirant à l’état libre du « Kurdistan », le gouvernement a alors refusé l’aide internationale, sous prétexte que la Turquie pouvait gérer seule cette catastrophe10, afin de laisser ces populations dans un isolement médiatique.

Une inégalité retrouvée au niveau institutionnel

Les inégalités de traitement envers les Kurdes de Turquie ne touchent pas uniquement la sphère privée et les droits citoyens, mais se retrouvent aussi au niveau des politiques publiques. Le traitement des villes diffère et les investissements du pouvoir central d’Ankara illustrent un certain désintérêt des populations de l’Est à grande majorité kurde. Ces inégalités se constatent aussi entre pôles importants. Ainsi le budget d’Istanbul est plus important que les trois autres plus grandes villes de Turquie. A Izmir par exemple, la municipalité est au CHP depuis très longtemps, mais pour faire de la propagande, la construction du métro d’Izmir a été lancée par le gouvernement et donc l’AKP. « Mais encore là-bas, ils investissent. Dans l’est de la Turquie, ce n’est pas la même chose. »11

A Diyarbakir par exemple, il n’y a presque aucun investissement public. Les Kurdes sont très majoritaires dans cette région et surtout dans cette ville, et ils votent pour le BDP, parti kurde, parfois présenté comme la vitrine légale du PKK, bien que les leaders du parti déclarent s’opposer à la violence. Le Maire, Gültan Kışanak, un kurde du BDP, est très limité dans ses pouvoirs, car l’État ne verse que très peu de fonds publics à la ville. Les seuls investissements d’Ankara se retrouvent dans les commissariats, dans l’armée qui construit toujours plus de casernes, ou dans l’entretien et la protection des quartiers turcs où vivent des riches ou des hauts fonctionnaires turcs. Le déficit d’investissement public se traduit par un chômage systémique dans une ville où très peu de services sociaux sont accessibles aux Kurdes.

Vivons cachés

La situation des Kurdes de Turquie hors région de l’Est anatolien est quelque peu différente. La plupart des Kurdes parlent le turc du fait de l’enseignement obligatoire et exclusif dans les écoles publiques, des premières classes à l’université. De ce fait peu de différences, ethniques, linguistiques, culturelles ou patronymiques permettent de « reconnaître » un Kurde d’un Turc. Ainsi, beaucoup de Kurdes préfèrent taire leurs origines pour une meilleure intégration dans la société. « Pour réussir quand on est Kurde, il faut avoir une famille qui a de l’argent, aller étudier à Ankara, Istanbul ou Izmir et ne pas dire qu’on est Kurde. »12 S’intégrer en tant que Kurde dans une société où les mentalités évoluent très lentement, où la plupart des Turcs ont grandi dans un environnement qui décrit chaque jour les Kurdes comme des terroristes, est très difficile. Même si aujourd’hui la situation évolue un peu13 il vaut mieux vivre discret. « Par exemple, moi il n’y a que mon chef qui sait que je suis Kurde et il ne le dit pas aux autres, parce que sinon mes collègues seraient différents avec moi. Et aussi, si je suis Kurde, je ne pourrais pas évoluer plus haut dans la hiérarchie, et au premier prétexte ils me vireront. »14

Quelle est la position du gouvernement actuel vis-à-vis des Kurdes ?

Les années Erdoğan, entre recherche de solutions et électoralisme

La situation des Kurdes en Turquie suit une tendance à l’amélioration ces dernières années, notamment sous les mandats du premier ministre Erdoğan. Bien qu’analysé par beaucoup comme un homme de pouvoir à tendance autoritaire, le leader du parti islamo-conservateur a ouvert en 2011 des pourparlers avec les tendances autonomistes kurdes issues du PKK mais aussi avec son leader charismatique Apo, capturé et emprisonné depuis 1999. Cette volonté d’ouverture contraste donc avec les précédents gouvernements CHP (kémaliste). Ainsi au moment de la capture d’Apo, le gouvernement kémaliste l’a condamné à mort et l’exécution a été suspendue par les tractations en vue d’intégrer l’Union Européenne. A ce moment-là, Apo a été laissé en prison, victime de mauvais traitements, sans chercher à lui parler et à faire évoluer les choses. En revanche ces dernières années, le gouvernement a engagé des discussions avec Apo, et les négociations ont commencé. L’AKP a relâché la pression sur les Kurdes, et les combats dans l’est de la Turquie ont cessé pour des pourparlers. Un bon exemple de relâchement de tension communautaire est l’autorisation du Nouvel An kurde, le « Newroz ». Formellement interdit ces dernières années, les Kurdes bravaient l’interdiction et se réunissaient quand même, déclenchant alors de violentes charges de police15. Aujourd’hui, le Newroz est autorisé et les gens peuvent exhiber des drapeaux d’Ocalan, chose inimaginable 5 ans auparavant. Mais la réalité est en pratique plus complexe. Des exactions policières sont toujours relatées de temps en temps, mais surtout la question de l’intention politique réelle du gouvernement se pose. « Erdoğan est un très fin politicien, il est très agile. Il sait trouver des alliances là où il faut et taper là où il veut. C’est pareil quand il a fait un discours pour la commémoration du génocide arménien, c’est pour les élections [municipales de mai]. »16

Erdoğan peut, en effet, être tenté de paraître plus ouvert vis-à-vis des Kurdes pour deux raisons. La première est diplomatique. La Turquie, économie émergente, rejoint la course au pétrole des pays développés, et cherche à tisser des accords économiques préférentiels avec ses voisins. Un de ces voisins est la région autonome du Kurdistan irakien avec lequel Erdoğan présente paradoxalement des bonnes relations. La situation politique de la région autonome accentuée par les récents évènements est telle que les Kurdes d’Irak n’hésitent plus à vendre leur or noir directement aux États sans passer par le gouvernement central irakien et donc sans lui reverser sa part. Ainsi Erdoğan se doit de ménager les Kurdes de Turquie, qui, bien que plus proche de la ligne politique du PKK que celle de Barzani, peut bénéficier des conséquences des bonnes relations Ankara-Erbil. La seconde raison est politique, Erdoğan cherche à rallier le maximum de groupes électoraux en vue des élections présidentielles de fin août 2014. Il s’appuie alors sur le rejet kurde des kémalistes et des nationalistes pour espérer faire marcher le proverbe « les ennemis de mes ennemis sont mes amis »

Quelles solutions sont demandées par les Kurdes ?

Deux solutions différentes sont généralement évoquées par les Kurdes de Turquie. Certains sont partisans d’un statut d’autonomie relative des régions Est d’Anatolie au sein d’une Turquie respectueuse de la culture, des droits et de la langue kurde. La majorité est en revanche partisane d’un « grand Kurdistan » comme État autonome, regroupant les régions « occupées » par les quatre États. Ils s’accordent tous sur l’amnistie des activistes kurdes emprisonnés. Les personnes rencontrées lors de nos entretiens, du fait de leur statut de réfugié, composent la frange la plus radicale des militants kurdes, c’est pourquoi la suite de cette étude ne prétend pas représenter l’ensemble des solutions envisagées pour résoudre le problème kurde en Turquie.

Le rêve du Grand Kurdistan…

La solution envisagée du problème kurde en Turquie ne se pose pas en imitation du Kurdistan Irakien, c’est-à-dire en la création d’une région autonome au sein de l’État turc. La vision des Kurdes se présentant comme sympathisants du PKK est celle d’un grand Kurdistan uni, fédéral ou confédéral, passant ainsi par l’abolition des frontières des quatre pays rognant sur le territoire historique kurde. Pour cela une union des militants kurdes est nécessaire. Au niveau de la Turquie, il faut que le PKK, le BDP, le HDP et le leader Abdullah « Apo » Ocalan engagent des pourparlers avec les autorités turques ainsi qu’avec l’AKP, le CHP et le MHP. La guérilla n’est pas une solution. Ce n’est plus une solution. La lutte armée a atteint son but d’attirer l’attention sur la volonté kurde, mais désormais « je pense que les peuples kurdes et turcs sont prêts pour trouver une solution pacifique et intelligente. »17 « Sortir de la pensée kémaliste est difficile, car c’est le socle de la république moderne de Turquie. »18 En effet dans cette pensée, l’unité turque se doit d’être homogène, et l’identité kurde est donc niée. C’est pourquoi, il faut, au préalable, un changement de la Constitution dans lequel ce principe est écrit, et inscrire que « La Turquie est un pays turc et kurde ». Mais le processus d’indépendance ne s’arrêterait pas là, le but final est la création du Kurdistan « intégral ». Cette demande d’état kurde est d’autant plus à l’ordre du jour du fait de la situation politique dans les régions kurdes de Syrie et d’Irak. En effet la situation change de plus en plus et les frontières entre ces pays ont éclaté avec la guerre civile syrienne et la guerre en Irak ces derniers mois avec la multiplication des groupes armés radicaux. Les djihadistes de l’État Islamique sont des nouveaux ennemis qui menacent le peuple et le territoire kurde.

… rêvé par différents partis kurdes

En Turquie le PKK, qui n’est pour le moment qu’une branche armée, a pour projet politique d’obtenir le territoire revendiqué sans faire de concessions. En Syrie, le PYD est sur la même longueur d’onde et les échanges sont très bons entre ces deux groupes. En revanche les sympathisants PKK/PYD sont en désaccord avec Massoud Barzani, le président du Kurdistan irakien, qui est plutôt dans une logique d’alliance avec d’autres acteurs, comme la Turquie et Erdoğan, dont il cherche l’appui et la stabilité de son pouvoir en échange de vente préférentielle du pétrole. « Nous ne voulons pas ça, nous voulons un état indépendant, et si on doit vendre notre pétrole, c’est avec qui on veut. De cette manière le Kurdistan serait un état totalement indépendant et non sous tutelle d’une force étrangère, américain, européen, israélien ou saoudien. »19

En Syrie, il y aussi le YPG, un autre parti Kurde, qui tient certaines régions du nord, et qui sont ligne politique plus proche de Barzani et à sa politique, qu’au PKK et sa volonté d’indépendance totale. Ainsi la problématique du grand Kurdistan soulève d’autres questions, dont les réponses diffèrent d’autant plus que les intérêts divergent dans des régions au sous-sol riche en pétrole.

Les différences de stratégies, les concessions à faire ou à ne pas faire dépendent des mentalités de chaque groupe ou parti politique kurde. Le fait est que les Kurdes ont été pendant longtemps sous « l’occupation » de « pays étrangers » et les mentalités ont évolué de façons différentes. « Aujourd’hui, même si on est tous Kurdes, tous ne pensent, ne réfléchissent pas de la même manière, et c’est le problème. Les détracteurs du Kurdistan Uni ont réussi leur coup, divisé pour mieux régner. »20

Notes

  • Références carte lettrine : R. Gimenco, B. Martin, P. Mitrano, Atelier de cartographie de Sciences Po, Juillet 2005

  • 1Le Dessous des Cartes, « Kurdistan : Nouvel Etat au Moyen Orient ? », diffusé en Avril 2013 sur ARTE.

  • 2« Ez Kurdim (je suis kurde) », documentaire francophone d’Antoine LAURENT et Bertrand NICOLAS.

  • 3Jacques Leclerc, « L’État turc et le problème kurde », Université Laval de Québec, 2008.

  • 4« Ez Kurdim (je suis kurde) », documentaire francophone d’Antoine LAURENT et Bertrand NICOLAS

  • 5Jean-François PÉROUSE, « Le Kurdistan : quel territoire pour quelle population ? » Université de Toulouse Le Mirail.

  • 6Citation extraite d’un des entretiens réalisés

  • 7Idem.

  • 8Idem.

  • 9Cet exemple est tiré d’un compte rendu de demande d’asile d’un Kurde dont la vie est menacée en Turquie suite à un témoignage utilisé pour incriminer un accusé de meurtre. L’agresseur a alors explicitement fait des menaces de vengeance et de mort qui ont été prises à la légère par la police turque.

  • 10« Barak says Turkey not interested in Israel’s earthquake aid », Zaman Today, 23 Oct. 2011.

  • 11Entretien avec Emin Karaman, ingénieur sur le chantier de l’Avrasya à Istanbul, cf. Annexe 1.

  • 12Entretien avec Emin Karaman, op. cit.

  • 13Guillaume Perrier, « Un Kurdistan, des Kurdistan ou pas de Kurdistan », LE MONDE, 06.08.2014.

  • 14Entretien avec Emin Karaman, op. cit.

  • 15Un de mes interlocuteurs m’a montré les sequelles sur sa main droite le jour où il a été blessé grièvement par une charge policière extra-judicaire lors du Newroz de 2009.

  • 16Entretien avec Emin Karaman, op. cit.

  • 17Citation extraite des entretiens réalisés.

  • 18Idem.

  • 19Citation extraite des entretiens réalisés.

  • 20Idem.

Related articles