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, RDC, July 2017

Les dynamiques transfrontalières d’échange commercial entre la République Démocratique du Congo et l’Angola dans la province du Kongo-central. Le cas Marché de Lufu

Comprendre les dynamiques transfrontalières d’échanges commerciaux entre ces deux pays c’est analyser non seulement les échanges transfrontaliers de produits de première nécessité et manufacturés, mais aussi l’ensemble des initiatives concertées mises en œuvre par les populations vivant de part et d’autre des frontières politiques et géographiques pour faire face aux problèmes auxquels elles sont confrontées.

Keywords: | Dynamiques transfrontalières d’échanges commerciaux | | Democratic Republic of the Congo | Angola

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Introduction

Initialement construites pour délimiter les limites de souveraineté des États, les frontières se sont profondément transformées en ligne de partage, relevant de la conception traditionnelle de la frontière, a été remise en question à la fois par les impératifs économiques inhérents à la mondialisation, mais aussi par les flux d’individus qui la traversent11.

En effet, la mondialisation, les partenariats commerciaux, l’intégration économique sont autant d’éléments qui influencent de nos jours les échanges entre les pays, et partant les performances économiques de chacun notamment captées à travers leur capacité à tirer le maximum de profit du commerce international. Dans cet élan, l’Union Africaine (UA), dans le cadre du renforcement de l’intégration économique entend porter le commerce intra africain de 13% à 25% des échanges du continent à l’horizon 202822. Ce taux ne prend pas en compte les échanges transfrontaliers non enregistrés, très dynamiques entre certains pays et qui pourraient considérablement modifier cette contribution.

La République Démocratique du Congo et l’Angola n’échappent pas à la forte dynamique des échanges commerciaux entre pays. Ce dynamisme est marqué, entre autres, par des relations commerciales soutenues entre les concitoyens de ces États. Ces échanges déclinent des problématiques spécifiques propres à l’économie de chacun de ces pays. Ces flux transfrontaliers qui animent les échanges commerciaux s’opèrent en général à travers des circuits informels.

L’objectif de cette recherche est de comprendre les dynamiques transfrontalières d’échanges commerciaux entre ces deux pays. Par dynamiques transfrontalières, on entend non seulement les échanges transfrontaliers de produits de première nécessité et manufacturés, mais aussi l’ensemble des initiatives concertées mises en œuvre par les populations vivant de part et d’autre des frontières politiques et géographiques pour faire face aux problèmes auxquels elles sont confrontées : en particulier celles liées aux entraves des échanges et à la libre circulation des hommes et de leurs biens. Dans ce cas précis, nous souhaitons apprécier la manière dont ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie de reconstruction et de réhabilitation des systèmes économiques. Ainsi, pour nous permettre de réaliser cet objectif, cette étude est axée sur quatre points essentiels, à savoir : la présentation des espaces transfrontaliers, les réseaux d’évacuation de produits, l’impact socio-économique et l’amélioration de l’environnement politique et sécuritaire.

1. Présentation des espaces transfrontaliers 

L’espace frontalier où se tient le marché est à cheval entre la RDC et l’Angola. Le marché de Lufu situé à 80 km au Sud de Matadi, et à environ 300 km de la ville de Kinshasa33, fonctionne comme un simple couloir de passage ou de transit. Les pôles d’encadrement, c’est-à-dire les agglomérations qui servent de consommation des échanges, sont généralement situés loin des lignes de partage44. Ce n’est plus du transfrontalier classique proprement dit, mais plutôt le transfrontalier qui fonctionne avec la frontière comme lieu qui rajoute une valeur sur un produit.

Cette frontière a été définie depuis 188555, comme celles de toute l’Afrique, à la Conférence de Berlin sur la base des cartes dressées par Stanley. L’utopie d’un monde sans frontières, qui a trouvé son apogée à la chute du mur de Berlin s’est fracassée sur une autre réalité économique. Les frontières semblent s’adapter à la théorie du debordering (effacement des frontières) qui décrit les progrès des relations de part et d’autre d’une frontière évoluant vers l’ouverture.

En effet, après avoir constitué des barrières, les frontières exercent désormais des fonctions de trait d’union. Cette conception représente la frontière comme une zone66. Aussi, la construction des voies de circulation et des infrastructures commerciales dans les régions frontalières peut-elle transformer une périphérie bornée en un territoire ouvert où la frontière devient une ressource pour la population présente. Dans une telle configuration, le système territorial de clôture de la frontière par l’État s’y trouve dépassé sur les plans spatial et économique77.

Les échanges transfrontaliers comme l’indique l’attribut « transfrontaliers », se déroulent au niveau des frontières politiques des États qui peuvent être entendues comme « des réalités intangibles » en même temps qu’elles sont « perméables et porteuses à ces flux qui peuvent être encouragés ou non par les administrations » en charge du contrôle, de la surveillance et de la gestion de ces espaces. Les échanges transfrontaliers conditionnent une part importante des activités économiques qui se déroulent dans les localités qu’elles concernent directement et même au-delà. Pour les États et les collectivités locales, ils sont une source de recettes même si la plus part du temps « ils reposent sur la fraude » et les activités de contrebande88. La frontière est un élément important pour déterminer la politique économique.

2. Les réseaux d’évacuation de produits de Lufu

Le réseau peut être défini comme une série de connexions d’acteurs en termes de liens territoriaux, familiaux, historiques, culturels et encadrés dans un système de hiérarchie, de dépendance et d’obligations. L’organisation en réseaux repose principalement sur des rapports sociaux et culturels structurés entre les deux peuples et très étroits. Tel que les réseaux des commerçants haoussa (entre le Niger et le Nigeria), par exemple, qui se déploient dans les espaces frontaliers s’appuient sur les traditions anciennes pour mener leurs transactions commerciales99.

L’efficacité des réseaux en termes de circulation d’information, d’anticipation des prix, de coalition et contournement des contraintes imposées par les États est fonction de leur degré de structuration, d’organisation et de gestion des échanges trans-étatiques comme facteur de progrès économique et d’intégration des marchés des deux pays.

En effet, les rapports harmonieux entre les acteurs angolais et congolais sont fondés d’abord sur relations d’appartenance aux groupes ethniques identiques et solidaires des peuples angolais et congolais partageant un sentiment de communauté, une identité culturelle et une confiance mutuelle. Le déclin du commerce transfrontalier et surtout la définition des frontières ont été des facteurs permissifs d’intensification et d’essor des échanges transfrontaliers. Ces réseaux transfrontaliers excellent dans les activités de transit et de réexportation1010.

La composition et l’orientation des flux transfrontaliers et, par conséquent, l’articulation des réseaux et leur impact au niveau local peuvent fluctuer constamment et les réseaux peuvent prendre le pas sur les politiques, comme nous pouvons le constater dans les nord-est du Nigeria, où les insurgés, qui tirent avantage de l’érosion du pouvoir réglementaire et du contrôle territorial par État, exploitent « les dividendes » frontaliers1111.

Les stratégies des acteurs qui se déterminent en fonction des critères de coût, de concurrence, de minimisation des risques dans un environnement mouvant d’information imparfaite et d’instabilité socio-politique, modèlent les structures de marché. De nombreux acteurs congolais y sont impliqués et profitent de la proximité de l’Angola pour se ravitailler en marchandises afin de réduire le coût de transport. Une large gamme de produits aussi bien agricoles que manufacturés est échangée entre les deux pays. Une observation attentive lors des traversées de frontières révèle une certaine interdépendance et une complémentarité entre les pays.

3. Impact socio-économique

Les produits de Lufu ont un impact direct sur la politique économique à Kinshasa parce que quand les marchandises de Lufu arrivent à Kinshasa, elles entraînent une baisse de prix sur le marché. Tel est le cas du ciment importé de Lufu, qui est vendu à 10$ le sac, alors que celui fabriqué en RDC (à Lukala) se vend à 12$ le sac. Les producteurs de ciment classique sont mécontents et ont fait en sorte qu’on interdise l’importation de produits de Lufu (consommons congolais). Donc, ce n’est plus du transfrontalier classique mais un transfrontalier qui a un impact sur les politiques économiques.

L’influence des prix des produits provenant de Lufu sur les marchés locaux kinois notamment les marchés central, Gambela, Matadi-Kibala, Matete, et Zigida confirme bien la position de dominance de l’économie angolaise sur celle de la RDC. En effet, les opérateurs économiques et les décideurs congolais, sur certains aspects fondamentaux, doivent élargir leurs marges de manœuvres en se forgeant autant d’instruments de politique économique permettant d’infléchir en leur faveur cette dominance1212.

Ces échanges transfrontières permettent à la RDC de suppléer les insuffisances de la plupart des produits. Les importations (tous flux de biens confondus) en provenance de l’Angola sont, à l’image des importations totales, assez diversifiées. La majorité des produits qui les composent sont des biens de première nécessité et manufacturés. Il s’agit essentiellement de produits comme le Semoule de maïs, le Riz, l’huile végétale, le savon, les boissons en canettes, le produit laitier, le sucre, le ciment, le carburant, les habits, les chaussures, des appareils électro-ménagers, etc. Ils ont, au fil du temps, pris une certaine ampleur. Ce marché a connu une évolution considérable à telle enseigne que la banque RAWBANK a été attirée et y a ouvert un guichet avancé1313.

Nous constatons aussi plusieurs services de l’État qui sont présents au niveau de la frontière, entre autres : la police, l’Office Congolais de Contrôle, la Direction Générale de Migration, la Direction Générale de Douane et Assise, L’OGEFREM, le Ministère de l’agriculture, pêche et élevage1414.

Le commerce de Lufu est souvent présenté comme une forme de résistance populaire contre les frontières artificielles et la réglementation douanière imposées par les autorités des administrations coloniales aux Africains. L’ouverture à l’économie angolaise via le marché de Lufu a des conséquences particulières sur l’économie de Kinshasa. L’un des aspects les plus visibles de cet impact est le renouvellement spectaculaire de produits de première nécessité.

Au sujet des liens économiques entre le Niger et le Nigéria, J. Igué écrit : « la nature de ces frontières, dont la plupart traversent les mêmes groupes socioculturels, était à elle seule un facteur de stimulation des échanges illicites. Les populations vivant à cheval sur les lignes de partage entre les États avaient une très forte conscience de leur unité, ce qui les a poussées à s’organiser pour essayer d’échapper aux contraintes de la partition de leur territoire1515 ».

De même, dans des documents produits par la Banque Mondiale, certains auteurs ont reconsidéré la position exprimée au début des années 1980 à l’égard du commerce parallèle. Ce dernier apparaissant désormais comme susceptible d’être une activité économique efficace et favorable au bien-être des populations à cause notamment de son enracinement dans l’histoire et l’organisation traditionnelle des sociétés africaines. Les échanges sont donc perçus en réalité comme une bonne chose parce qu’ils constituent un facteur de contournement des obstacles tarifaires et une source d’orientation des relations économiques bilatérales vers des systèmes de concurrence1616.

Si l’ouverture à l’Afrique de l’Est est une évidence, les différents échanges commerciaux transfrontaliers sont l’indicateur de cette intégration de proximité assurée par des gens ordinaires. Plusieurs postes douaniers permettent de se rendre compte de la densité de ces échanges et des flux optimisés par une série d’accords officiels entre le Burundi, la RDC et le Rwanda dans le cadre de la CEPGL pour fluidifier la circulation de biens et de personnes au sein des zones frontalières. La problématique de l’espace économique du Kivu se pose en termes d’organisation du marché et de mise en contact entre les zones de production et les zones de consommation, les campagnes et les villes du territoire national1717. Il semble aujourd’hui que, sur la base d’énormes défis liés à la sécurité et à la faillite des infrastructures, ces connexions sont en panne, marchent mal ou sont irrégulières en termes d’acheminement des flux.

Par ailleurs, l’ouverture de l’Angola sur l’océan facilite les opérations d’importations et d’exportations avec les pays frontaliers n’ayant pas cette accessibilité à partir de l’océan. L’origine des produits manufacturés et alimentaires est plus diversifiée. Cependant, La question que nous pouvons nous poser est celle de savoir d’où viennent les produits de Lufu ?

La majeure partie des produits manufacturés qui circulent provient soit du Brésil, de la Chine, d’Argentine, soit du marché international, notamment du Moyen Orient, de Dubaï plus précisément1818.

La connexion à ces marchés imprime de nouvelles tendances à l’économie et au commerce de ces deux États. Elle a révolutionné notamment le système des transports et permis d’atténuer les effets de la crise économique, par l’acquisition de produits bon marché. La conséquence en est que cette situation peut aussi constituer un handicap à l’industrie locale et orienter l’économie du pays vers des activités spéculatrices. Les commerçants angolais qui viennent à Lufu estiment qu’au lieu de vendre au marché intérieur, il est plus profitable de vendre au marché congolais parce qu’il y a une forte demande.

Les Angolais ont utilisé ce marché pour renflouer les capacités en dollars dans leur pays, parce qu’à un moment donné les banques angolaises ne donnaient que la monnaie locale (Kwanza) même aux détenteurs de comptes en dollars. La rareté des dollars sur le marché angolais suite à la baisse du cours du pétrole sur le marché international obligeait plusieurs commerçants de ce pays voisin à déverser une importante quantité de ces produits sur le marché de Lufu où ils les vendaient en dollars1919.

4. L’amélioration de l’environnement politique et sécuritaire

Quel rôle joue cette ligne qu’est la frontière?

L’Angola est l’un des principaux soutiens militaire et diplomatique de la RDC. Ce pays s’est toujours préoccupé de la stabilité, la sécurité, les flux de réfugiés et du pétrole, parce qu’il partage des concessions pétrolières avec le Congo. Ce sont les trois choses qui dominent la politique angolaise envers la R.D.Congo.

Très anciennes, les tensions entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Angola avaient atteint un point culminant en 2009 avec l’annonce par Luanda de la suspension de ses vols à destination de la capitale congolaise, pour les relancer le 23 avril 2015 soit six ans après. Ceci illustre les difficultés des deux voisins à coopérer. Il s’agissait d’une réponse à l’expulsion par la RDC de milliers de citoyens angolais, Kinshasa répliquant à la reconduite à la frontière d’immigrés congolais illégaux venus chercher des diamants. La reprise des vols atteste du réchauffement des relations bilatérales2020.

L’Angola pense que cette ligne, qu’est la frontière, est stratégique parce qu’on y trouve un certain nombre de ressources, en particulier du pétrole à Cabinda. Donc, le Kongo central et ses frontières avec l’Angola sont hyper stratégiques. Les enjeux stratégiques de la région et les tensions historiques entre l’Angola et le R.D.Congo font que la frontière est hautement surveillée et que les passages illégaux de la frontière sont souvent réprimés.

La présence de ressources naturelles partagées entre pays, loin de conduire à une augmentation des conflits frontaliers, favorise généralement leur règlement à l’échelle internationale, tandis qu’une forte asymétrie des ressources, comme dans la région des grands lacs, est souvent un facteur aggravant des conflits2121. Ce constat s’explique par le fait que les États qui se partagent des ressources reconnaissent la valeur intrinsèque des territoires frontaliers sur lesquels des ressources peuvent être exploitées et finissent le plus souvent par établir un consensus avec leurs voisins.

En effet, les événements qui continuent d’endeuiller le Grand Kasaï, inquiètent également les autorités de Luanda et les a incitées à renforcer leurs effectifs de police à la frontière nord avec le voisin congolais, où affluent les réfugiés qui fuient les violences opposant les forces armées congolaises à une rébellion au Kasaï. Si l’Angola a aidé la RDC à renverser le régime de Mobutu, à sauver le gouvernement de Laurent-Désiré Kabila contre une invasion rwandaise en 1998, il ne faut pas oublier que jusqu’à ce jour, il est parmi les pays qui on le plus de moyens de pression, le plus de renseignements sur ce qui se passe, le plus de capacité à influencer le cours des choses2222.

L’insécurité peut influencer négativement le potentiel de renforcement des institutions transfrontalières durables. Il est vrai que l’existence de la milice violente proliférant au Kasaï peut avoir un effet préjudiciable sur les échanges transfrontaliers, car elle risque de perturber les réseaux commerciaux et de créer des flux de réfugiés.

Lors de notre passage à Lufu, nous avons constaté le phénomène appelé « Collabo », c’est-à-dire, des faux agents, sans mandat, ni qualité mais qui opèrent sous le label d’une ou des autorités soit de la police soit d’un autre service public qui se trouve à la frontière. Ils traquent les vendeurs ou les acheteurs, leur soutirant de l’argent sans que cela soit versé dans la caisse de l’État. Ce phénomène constitue une insécurité pour la population qui fréquente ce marché.

Conclusion

Pourquoi Lufu devient important ?

Les échanges frontaliers constituent des nœuds incontournables de sociabilité et de commerce du fait de leur localisation bien particulière à la croisée des grands flux commerciaux qui animent les deux pays et les relient au reste du monde2323.

Les relations entre les marchés angolais et congolais sont au cœur du commerce transfrontalier car beaucoup de biens y sont négociés. Lufu n’est qu’un exemple de la diversité du territoire congolais comment il fonctionne. Si j’observe ce qui se passe à 3000 km à l’Est du pays, Goma, Bukavu et Giseni, je constate que la frontière congolaise fonctionne avec plusieurs dynamiques.

Cependant, en comparaison de marché de Kinshasa et Congo Brazzaville2424, il y a presque 3 ans, l’importance des échanges commerciaux avec l’Angola a fortement augmenté. Il faut savoir qu’au départ, les deux pays (Angola et RDC) ont des groupes ethniques similaires (les Tshiokwe et les Lunda, par exemple) et une longue histoire d’échanges commerciaux.

Dans le contexte des années 2014 à nos jours, Lufu devient une solution d’oubli. Si ce marché entre Angola et RDC a émergé, c’est parce qu’il y a un problème du côté de Brazzaville, l’expulsion de Congolais de Kinshasa vivant au Congo d’en face, qui fait que les échanges de marché super-fleuve n’est plus intéressant ni opportun pour les Kinois qui ont un déficit de production disponible de consommation quotidienne. Ainsi, le marché de Lufu se présente pour palier cette situation. La particularité de Lufu n’est pas du transfrontalier proprement dit, parce que son équivalent n’existe pas au Congo mais c’est juste un transit, donc son rayonnement en termes d’approvisionnement est Kinshasa.

Notes

  • Image tirée du site MediaConglo.net : mediacongo.net/article-actualite-21245.html, consulté le 21/08/17

  • 1Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT), Policy Forum sur la Sécurité et développement : comment gérer la frontière, Université de Grenoble, juillet 2016, disponible sur www.espacesransfrontaliers.org/fileadmin/user_upload/documents/Evenements_MOT/Information_presse_annonce_Policy_Forum.pdf, consulté le 22/04/2017.

  • 2Rapport de l’Enquête sur les échanges transfrontaliers de marchandises au Cameroun : Bilan méthodologique et résultats, Institut National des Statistiques, Yaoundé, septembre 2014.

  • 3lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5632:mission-d-inspection-du-marche-frontalier-de-lufu-dans-le-bas-congo-nemoyato-dedramatise&catid=85:a-la-une&Itemid=472, consulté le 09/05/2017.

  • 4Bio Goura SOULE et Cyril MUSILA, Lancement de l’Antenne régionale d’INICA et de l’observatoire sur des échanges transfrontaliers dans le bassin est, Rapport de mission conjointe INICA-LARES, Août 2005, p.6.

  • 5O. Martinez, et J., BORDER, People. Life and society in the US-Mexico Borderlands. Tucson, the Arizona University Press, 1994, p.34.

  • 6Bennafla, Karine, « La fin des territoires nationaux ? État et commerce frontalier en Afrique Centrale »,Politique africaine 1999, p.26, disponible sur www.cairn.info/resume.php ?ID_ARTICLE=POLAF_073_0025, consulté le 3 avril 2017.

  • 7Christian-Yann Messe Mbega, « Les régions transfrontalières: un exemple d’intégration sociospatiale de la population en Afrique centrale ? », Éthique publique, vol. 17, n° 1 | 2015, ethiquepublique.revues.org/1724, consulté le 20 avril 2017.

  • 8LOUM M. B.,  Dynamique économique et intégration urbaine des marchés de Saint-Louis, Mémoire de maîtrise de Géographie Université Gaston Berger de Saint- Louis, 1999-2000, p.109.

  • 9LEVEROY, K., « Caravans of kola, the haws a trade, 1700-1900 », Ahmadu Bello, University Press J. Limited, Zaria, 1980.

  • 10HIBOU B., L’Afrique est-elle protectionniste ?, Karthala, Paris, 1996, p.44.

  • 11TREMOLIERES M., et OLIVIER J. Walther (sous dir), Coopération transfrontalière et réseaux de gouvernance en Afrique de l’Ouest, Cahiers de l’Afrique de l’Ouest, OCDE, Paris, 2017, p.59.

  • 12Notre enquête sur les différents marchés de Kinshasa, avril 2017.

  • 13www.rawbank.cd/files/uploads/Rapport-annuel-2014-RAWBANK-interactif-BR.pdf,P.37, consulté le 09/05/2017.

  • 14Propos recueillis lors de notre enquête sur terrain au marché de Lufu, le 30 juillet 2017

  • 15IGUE, J., « Le Nigéria et ses périphéries », dans Nigéria, un pouvoir en puissance, Bach D., Egg J. et Philippe J., Karthala, Paris, 1997, pp. 218-239.

  • 16Banque Mondiale, « L’Afrique-Subsaharienne : de la crise à une croissance durable », Washington, 1989.

  • 17Cyril Musila, Développement de filières porteuses dans le Kivu. Rapport de mission SNV Kivu, Goma, Juillet 2006 (inédit).

  • 18Propos recueillis lors de notre enquête sur terrain auprès d’un commerçant revendeur des produits de Lufu dans le marché de Matadi-Kibala à Kinshasa.

  • 19www.radiookapi.net/2016/03/15/actualite/societe/lufu-les-marchands-se-plaignent-de-tracasseries-administratives#sthash.tAM9FU7c.dpuf, consulté le 17 avril 2017.

  • 20www.jeuneafrique.com/230207/politique/rdc-angola-a-plane-pour-kabila-et-dos-santos/, consulté le 07/05/2017.

  • 21TREMOLIERES M., et OLIVIER J. Walther (sous dir), Op cit, p.112.

  • 22LUNTUMBUE & WONDO, « La posture régionale de l’Angola : entre politique d’influence et affirmation de puissance », GRIP, Bruxelles, 3 juin 2015.

  • 23DOBLER G., « The green, the grey and the blue : A typology of cross-broder actors in Africa, Journal of Modern Africa Studies, vol 54, n°1, 2016, pp.145-169.

  • 24www.rfi.fr/afrique/20140715-congo-brazzaville-suite-expulsions-ressortissants-rdc, consulté le 09/04/2017.

Notes

  • Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT), Policy Forum sur la Sécurité et développement : comment gérer la frontière, Université de Grenoble, juillet 2016, disponible sur www.espacesransfrontaliers.org/fileadmin/user_upload/documents/Evenements_MOT/Information_presse_annonce_Policy_Forum.pdf, consulté le 22/04/2017.

  • Rapport de l’Enquête sur les échanges transfrontaliers de marchandises au Cameroun : Bilan méthodologique et résultats, Institut National des Statistiques, Yaoundé, septembre 2014.

  • LEVEROY, K., « Caravans of kola, the haws a trade, 1700-1900 », Ahmadu Bello, University Press J. Limited, Zaria,1980.

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  • Bio Goura SOULE et Cyril MUSILA, Lancement de l’Antenne régionale d’INICA et de l’observatoire sur des échanges transfrontaliers dans le bassin est, Rapport de mission conjointe INICA-LARES, Août 2005, p.6.

  • DOBLER G., « The green, the grey and the blue : A typology of cross-broder actors in Africa, Journal of Modern Africa Studies, vol 54, n°1, 2016, pp.145-169.

  • Martinez, Oscar J., Border People. Life and society in the US-Mexico Borderlands. Tucson, the Arizona University Press, 1994, p.34.

  • Bennafla, Karine, « La fin des territoires nationaux ? État et commerce frontalier en Afrique Centrale »,Politique africaine 1999, p.26, disponible sur www.cairn.info/resume.php ?ID_ARTICLE=POLAF_073_0025, consulté le 3 avril 2017.

  • Christian-Yann Messe Mbega , « Les régions transfrontalières: un exemple d’intégration sociospatiale de la population en Afrique centrale ? », Éthique publique, vol. 17, n° 1 | 2015, ethiquepublique.revues.org/1724, consulté le 20 avril 2017.

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  • Banque Mondiale, « L’Afrique-Subsaharienne : de la crise à une croissance durable »,Washington, 1989.

  • Propos recueillis lors de notre enquête sur terrain auprès d’un commerçant revendeur des produits de Lufu dans le marché de Matadi-Kibala à Kinshasa.

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